Le réglage de la distribution amène plusieurs remarques: le réglage de soupapes était bel et bien nécessaire, un arbre à came était desserré (l’engrenage de réglage) et des paliers d’arbre l’étaient aussi. Cette intervention tombe manifestement à pic !
Le problème c’est qu’une fois le travail sur la distribution terminé, le mécanicien a passé une vingtaine d’heures à chercher pourquoi le moteur ne voulait plus démarrer. Après moultes tergiversations et deux semaines d’immobilisation de la voiture, il s’est avéré qu’un fil de masse du faisceau d’injection était défectueux. Ce défaut faisait que la pompe à essence n’était plus alimentée.
Une fois ce problème résolu, le mécanicien passe au bruit de suspension. Cela s’avère bien plus rapide. Après quelques essais de graissage et l’examen des rotules de pivot suspectées (par moi) d’être à l’origine du problème, il s’aperçoit que le bruit vient en fait des supports de bras de suspension qui sont desserrés. Plusieurs boulons peuvent se desserrer à la main ! C’est dingue. Quand j’ai démonté les bras de la SM carbu, il m’a fallu un temps fou tellement c’était serré et oxydé mais sur cette voiture, ça se desserre tout seul.
Voilà donc un bon pas en avant. Le moteur tourne mieux, j’ai plus confiance en lui depuis que la distribution a été inspectée et réglée. Le bruit de suspension a enfin disparu, la suspension ne craque plus comme une voiture défraîchie. Enfin, les déboires électriques ont été une bonne occasion de réviser le circuit électrique et de planifier le remplacement du faisceau d’injection.
La voiture roule à nouveau au début du mois d’octobre, mais l’hiver approche et je suis amené à hiverner la voiture rapidement, après avoir roulé une cinquantaine de kilomètres seulement. La suite au printemps prochain.